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À plus dans l'bus

Aujourd’hui, j’ai fait un Marseille – Cannes à bord d’un BlaBlaCar à un horaire bien trop matinal pour être décemment évoqué ici. Compagnie qui porte d’ailleurs très mal son nom dans la mesure où personne ne se cause à l’intérieur.

J’ai bien essayé de récupérer une partie de ma nuit mais impossible de trouver une position confortable dans ce bus. Les sièges sont si durs qu’une heure assise et ce sont les escarres assurées pour le restant de l’année. Le chauffage devait être en option aussi.

Je repense avec nostalgie aux bus sud-américains, à leurs services associés et leurs catégories semi-cama et cama. Des sièges inclinables, parfois jusqu’à 120°. Selon la NASA, il s’agirait de la position la plus ergonomique pour dormir. Les latinos n’ont pas eu besoin d’aller dans l’espace pour s’en rendre compte.

Un steward était aux petits oignons avec nous. Il apportait couvertures, thés et snacks, avait toujours le mot pour rire et se transformait en porte-parole auprès du conducteur pour les passagers désirant s’arrêter sur la route, entre deux arrêts officiellement. Il allait même jusqu’à les réveiller lors d’arrivées nocturnes.

Ces aspects humains ont dû être omis du cahier des charges lorsque Macron, alors Ministre de l’Économie, avait décidé de révolutionner le transport français en mettant en place ses flottes de cars low-cost.

Curieux dites-vous ?