Arôme, fais comme les Romains

Faire pousser un nouvel être en son sein dote la femme de superpouvoirs sensoriels. Ils peuvent être incroyablement gênants, notamment dans le cas où son voisin asiatique revient d’une tournée de trois mois là-bas, les bras chargés de durians bien mûrs. Mais, utilisés à bon escient, ils peuvent aussi lui rendre un sacré coup de main.

C’est particulièrement vrai pour les amatrices de vin, café, thé et autres joyeusetés liquides. Une femme enceinte, une fois passé le pénible cap du premier trimestre, s’avère être une redoutable dégustatrice. Avec ses sens décuplés, le moindre arôme volatil se fraie un chemin jusqu’à son cerveau.     

Arômes primaire de cyprès, secondaire de ristretto et tertiaire de truffe blanche n’ont qu’à bien se tenir. Degustator arrive et elle vient à deux.