C'est bon d'avoir les boules

Scandale dans la cité phocéenne ! Ça rue dans les brancards.

La cause ? Un rapport de l’INSEE. Et même pas en provenance du siège, à Paris. Non. Relayé par les réseaux de l’INSEE Provence-Alpes-Côte d’Azur. Trahis par son propre camp. Quelle infamie.

Le contenu de ce rapport ? Une ineptie concernant le nombre de boulodromes dans les villes françaises. Selon eux, Marseille est dépassée par Toulouse et Reims en termes de nombre de terrain de boules.

Comment ?! La ville, organisatrice chaque année d’un Mondial de pétanque détrônée par la Ville Rose et la Ville des Sacres ?

Toulouse, passe encore. Ils ont un accent qui chante et un soleil de plomb. Mais Reims ? Il y pleut en moyenne un tiers de l’année. Ils ont des boules waterproof ou quoi ?

En réaction, Marseille sort la sulfateuse et argue que « le nombre avancé par l'Insee n'est pas exhaustif car [la ville] est un terrain à ciel ouvert ». Mieux encore, l’élu aux sports de la Mairie est missionné pour recenser de nouveau ces boulodromes.

Et, miracle, il en a trouvé un paquet. Le double du nombre avancé dans le rapport de l’INSEE.

Marseille, étant Marseille, la faute est rejetée sur la précédente municipalité qui n’aurait porté que peu d’attention à la déclaration de son patrimoine.

Ce nombre de terrains de boules leur fait récupérer la première place du classement. Ouf. L’honneur est sauf.

Et comme le disent les représentants d’un autre sport apprécié ici-bas, À jamais les premiers.