Comme dans un étau

Ressentir monter sa frustration plus s’égrènent les minutes passées à l’arrêt en pleine cambrousse. La voir se dissiper à mesure que le train reprend de la vitesse.

Quelle curieuse sensation.

La meilleure façon de la décrire serait d’imaginer des tenailles enserrant de plus en plus fort ma cage thoracique à mesure que les messages de retard de la SNCF s’accumulent. Une fois le train reparti, la tenaille desserre doucement son emprise, me laissant plus léger.

C'est bête parce qu'on ne pourra pas rattraper ce retard. Le train ne va pas remonter le temps perdu. Mais nous voici de nouveau en mouvement, et c’est le plus important.