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Du caractère cathartique de l’écriture

L’écriture a cela de formidable qu’elle permet d’atténuer la majorité des sources de frustration. En adossant le rôle de narrateur, on parvient à mettre de la distance par rapport aux petites contrariétés du quotidien et à ne pas se laisser submerger par ces émotions négatives.

J’ai donc décidé de recueillir les petites frustrations ressenties lors de ces derniers mois et d’en faire la liste ci-dessous. Cela me permettra ainsi de me libérer de ces petites crispations accumulées, de me faire prendre conscience de leur futilité et de rire un peu de mes fixettes.

  • Être encore victime du syndrome du bon élève qui fait que je regrette de ne pas me faire contrôler dans les transports lorsque je suis en règle.
  • Subir le frottement intempestif des chaussures contre le sol des personnes incapables de lever leurs pieds lorsqu’elles marchent. Décider de les surnommer les humaces.
  • Se cogner contre les personnes qui n’ont pas intériorisé la convention sociale qui dicte l’importance de tenir sa droite lorsque l’on se croise.
  • Les conducteurs qui squattent la voie du milieu alors qu’ils roulent moins vite que toi sur la voie de droite.
  • Les vêtements oubliés dans la machine à laver qui commencent à davantage sentir l’humidité mal séchée que la lessive.
  • La luminosité trop agressive des TGVs du petit matin. Penser à suggérer à la SNCF de s’inspirer des avions qui éteignent toute source de lumière superflue lorsqu’il fait nuit.
  • Les plis du fond des sacs kraft que l’on retrouve dans les épiceries zéro déchet et dans lesquels aiment se cacher la majorité des aliments qu’ils recueillent.