1 min read

Einstein, où es-tu ?

Mon retour à Châlons s’accompagne toujours avec la réalisation de la relativité des distances.

Un exemple : Je dois me rendre chez un assureur pour une demande d’assurance habitation. Il se trouve à 3km du domicile de mes parents. Au rythme auquel je marche, 3km correspondent plus ou moins à 30min de trajet. Une broutille quoi. Faire ces 3km dans une autre ville ne me poserait même pas question.

En plus, l’itinéraire à emprunter me fait passer par deux parcs, un pont au-dessus de la Marne, de vieilles bâtisses, le Champagne Joseph Perrier. J’irai même jusqu’à dire que c’est joli.

Mais là-bas, je cherche des alternatives. Je dégaine le vélo, ou je profite d’un voyage en voiture d’un parent pour monter avec eux.

Je ne sais pas d’où cela vient. Est-il possible d’avoir trop parcouru une ville pour que plus rien ne soit excitant, que plus aucune découverte ne soit faite ?

Pourtant, c’est la raison pour laquelle je marche ailleurs. On ne sait jamais ce sur quoi on peut tomber au coin de la rue. Et ça change tout le temps.

Alors pourquoi ce blocage à Châlons ? Syndrome de la chalonnite aigüe ?