Et paf !

De nuit, enfourcher son vélo et pédaler le long de la Corniche. Filer à toute vitesse. Sentir le vent dans ses cheveux. Se réjouir à l’activation des muscles de ses jambes après cinq longues heures passées à faire du quasi-surplace.  

Remarquer que c’est la pleine lune. S’émerveiller de son reflet dans la mer. Avoir l’impression de déceler dans cette grande trainée laiteuse et scintillante un bras tendu vers moi. Un bras qui inviterait à la suivre tout là-haut.

Se remémorer de jolis souvenirs.

Sourire et avoir la tête ailleurs. La tête en l’air, plutôt ?

Ne pas prêter attention au potelet situé au milieu de la piste cyclable.

Rentrer dedans à pleine vitesse.

Faire un soleil un soir de pleine lune.