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Faire et défaire, c'est toujours travailler

En ce moment, je longe la Corniche de Marseille quatre fois par jour. C’est l’occasion d’observer l’état de la mer, de faire les quadri lorsque le vent décide de souffler un coup et d’agrémenter ma collection de photos du coucher de soleil sur le Frioul.

C’est aussi l’occasion d’observer l’avancée des nombreux travaux qui jonchent les 6 km de route. Enfin l’avancée… Disons que c’est une entrée en matière dans le monde fantastique des Travaux Publics.

Un monde avec des grosses machines qui font bipbip quand elles reculent, de vilains algécos surchauffés placés sur les pistes cyclables, des vestes réfléchissantes.

Un monde où toute construction parait provisoire. Où le nouvel enrobage d’une route est temporaire. Il faudra la casser de nouveau dans quelques mois, voire quelques semaines, pour faire courir un câble en dessous, ou pour réviser la plomberie.

Et c’est cet état de fait que j’aimerais comprendre. Est-ce un impondérable de la construction ? Les différents corps de métiers nécessaires à mener ces travaux à biens sont-ils si difficiles à coordonner ? Quelle est la cohérence économique là-dedans ? Les financeurs de ces travaux s’y retrouvent-ils ?

Dans une région connue pour sa corruption à tous les étages, ce sont des questions intéressantes à creuser.

Et puis relativisons. Si ces travaux permettent de ralentir un peu le rythme et d’admirer le paysage, c’est peut-être un mal pour un bien.