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Fumer sa clope à côté des bonbonnes de gaz

Moi j’aime vivre dangereusement. Je fais du vélo sans casque, je m’approche trop près des cygnes dans les parcs, je mange parfois le double des recommandations nutritionnelles quotidiennes.

C’est contraire à toutes les préconisations d’ordre et de santé publique. Mais c’est comme ça que je me sens vivant. Il y en a qui font du crochet et que cela comble de joie. Moi, il me faut des petites touches d’adrénaline, disséminées çà et là, dans la journée.

La dernière fois, mon beau-frère m’a proposé de l’accompagner faire du parachute. J’ai refusé catégoriquement. Je ne vais pas mettre ma vie en danger comme ça, c’est n’importe quoi. Je me suis rabattu sur mon paquet de clopes. C’est nettement plus rassurant de se tuer à petit feu.