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Jingle bells

Comme quelque chose qui cloche.

En ce mardi 14 novembre, à Aix-en-Provence, les employés municipaux sont à l’ouvrage. Ils terminent l’installation des chalets pour le marché de noël, qui doit ouvrir ses portes dès le lendemain et s’étendre jusqu’au 31 décembre.

C’est une véritable fourmilière. Il faut zigzaguer entre les guirlandes de noël encore au sol, faire place au camion qui transporte le sapin du Cours Mirabeau et ne pas prêter attention aux hauts parleurs qui commencent déjà avec les chants de noël.

On sent l’effervescence poindre le bout de son nez. Les commerçants installent leurs produits. Les santons sont partout. Les 13 desserts provençaux sont à l’honneur. On sent déjà l’effluve du vin chaud.

Le truc, c’est qu’il fait encore plus de 20°C, que le soleil brille haut dans le ciel. Qui voudrait boire du vin chaud par cette température ?! Je sais qu’il y a des déglingos qui mangent des raclettes en plein été mais là, c’est le niveau du dessus.

C’est sans parler du fait que nous ne sommes qu’à la mi-novembre !

Étant originaire du nord-est de la France et aimant me rendre en Alsace en décembre, je dois avouer être un peu déboussolé par cet engouement noëlesque.