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Jojo Meshuggah

Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas vu. À tel point que j’avais oublié son existence. Pourtant, comment oublier une personne comme elle.

Quelqu’un qui vit dans le village d’à côté et qui décide régulièrement d’embarquer Jojo, son oie à l’aile cassée, dans une poussette afin de lui faire rencontrer ses frères et sœurs à la ferme des Orbion. Comme ça, Jojo reprend du poil de la bête. Il va cacarder d’aise en balançant son petit.

Parce que le trajet entre Willeroncourt et Nançois-le-Grand dure au moins 10 minutes à pied, il fallait à cette dame un pot de tabac sous ladite poussette. Enfin un pot, que dis-je. Un sceau de 650g. Ça fait un bon paquet de clopes à tuber. Et sans doute à fumer dans la foulée tant ses dents sont jaunes.

Et alors que moi je l’avais oublié, elle se remémore parfaitement une interaction de l’été passé avec Liz, au point où elle demande de ses nouvelles à tous les membres de la famille Levy. Alors merci Mme. Meshuggah d’apporter tant de joie à notre existence. La vie serait bien terne sans vos apparitions sporadiques.