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Le camiontage

Mon grand-père paternel était un sacré bricolo. Il n’y a qu’à voir la maison dans la Meuse pour s’en rendre compte.

En son centre, trône une immense cheminée, entourée de quatre canapés découpés dans d’anciens foudres de vins. Tout ça fabriqué de ses blanches mains il y a plus de cinquante ans. Cheminé et canapés ont vu bon nombre de flambées et de séants et sont toujours aussi costauds.

Ce caractère bricoleur est quelque chose que mon grand-père a réussi à transmettre à ses enfants. Malgré quelques bouts de doigts qui ont eu chaud dernièrement, mon père se défend bien aussi.

Côté maternel, la créativité n’est pas en reste non plus. Je ne compte plus le nombre de projets d’arts plastiques pour lesquels ma mère m'a sauvé les fesses.

Avec un tel patrimoine familial, je devrais être le roi de la perceuse, les mains pleines de peinture séchée.

Ce n’est pas encore le cas. Mais je me soigne.

Je me suis longtemps autolimité. Si je ne savais pas faire, je n’allais pas me lancer dans une nouvelle activité. Autant laisser faire les sachants. Ce serait leur faire perdre du temps que de m’immiscer dans leurs affaires.

Assez ! Ce sont les mains pleines d’argile que je l’affirme désormais.

Suivons l’exemple de Marc, du Livre des Solutions, et osons. Apprendre en faisant, c’est tellement plus gai finalement.