Le ciel va s'embraser ou l'excès d'optimisme

Il a plu toute l’après-midi. Le ciel était gris. Pas gris comme dans le Nord. Ce gris tout opaque qui colle à la peau et qui donne envie de se mettre sous une lampe à UV le restant de sa vie. Le genre qui donnerait sa première dépression au bébé le plus rigolard du monde.

Non, c’était un gris tout en nuances, allant du gris annonciateur de l’apocalypse à un gris bleu. Le soleil n’était pas loin derrière les nuages et on sentait parfois la force de ses rayons à travers la couche vaporeuse.

À tel point que je me suis mis à rêver.

Rêver d’un coucher de soleil embrasant le ciel, changeant la palette du ciel de nuances de gris à nuances de rouge. Pour leur montrer. Leur montrer à quel point Marseille sous le soleil couchant est une ville au charme sans pareil.

La réalité s’est vite réimposée à moi. Il s’est remis à pleuvoir.