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Les malheurs de Sophie

Cette semaine, j’ai été confronté à de nombreuses épreuves, toutes plus terribles les unes que les autres, qui ont marqué ma vie à jamais. Je souhaite utiliser cette plateforme pour en faire catharsis.

Le vélo en libre-service que j’ai réussi à emprunter ne roulait pas très bien. Le frein à disque à l’avant du vélo se mettait en marche sans qu’on lui demande son avis. Comme il est suffisamment rare de parvenir à accéder un de ces vélos, j’ai décidé d’entreprendre une réparation moi-même.

En l’attrapant à pleine main, je me suis vite souvenu que les freins sont en acier et que ça chauffe fort. Je suis désormais tatoué levélo.

Le dernier rebondissement de cette histoire est que je suis maintenant incapable de déverrouiller mon téléphone, qui nécessite mes empreintes digitales, actuellement non opérantes car brûlées.

Les êtres humains excellent dans le domaine de faire du mal à autrui. Supplice du pal, de la goutte d’eau, écartèlement, etc. On ne compte plus les atrocités commises contre son prochain. Mais je pense avoir trouvé la méthode ultime. Y a-t-il pire torture que de faire cuire un gâteau au chocolat et de devoir attendre jusqu’au lendemain pour le manger ?

Habitant proche de la Camargue, je me réjouis d’avoir accès à une source de riz de bonne qualité et qui n’a pas eu à parcourir des milliers de kilomètres pour se retrouver dans mon ventre. J’en mange beaucoup en ce moment. Je le choisis complet pour qu’il soit plus nutritif.

Je le cuis en suivant à la lettre les instructions imprimées sur le paquet. 25 minutes dans le double de son volume en eau. Sauf que chaque fois que je le mange, je trouve qu’il est quand même drôlement dur sous la dent. J’en suis à un tel point que je n’ose plus demander si c’est parce qu'il s'agit de riz complet ou si c’est parce qu’il n’est pas encore cuit.