LinkedIn avait raison
Mon oncle, juriste à la retraite, a récemment partagé un mail automatique qu’il avait reçu de la part de LinkedIn. Le réseau social professionnel lui indiquait que ses compétences semblaient correspondre à celles recherchées pour occuper un poste de professeur de pole dance.
Ça nous a bien fait rire sur le moment. Puis, je me suis souvenu d’un contrat dans lequel se trouvait le paragraphe suivant :
Affilié : désigne, à l’égard de toute personne ou entité, toute personne ou entité (i) dont le contrôle est détenu, directement ou indirectement, par cette personne ou entité, ou (ii) qui détient, directement ou indirectement, le contrôle de cette personne ou entité ou (iii) dont le contrôle est détenu, directement ou indirectement, par la personne ou entité détenant elle-même le contrôle de cette personne ou entité ou (iv) qui fait partie du même groupe.
Ce charabia juridique est tellement tordu pour le non-initié que la recommandation de LinkedIn a pris tout son sens. En tant que juriste, comme en tant que professeur de pole dance, il s’agit de se montrer flexible et d’enchainer les contorsions. Les tournures alambiquées d’un juriste sont finalement très semblables aux figures acrobatiques des danseurs et ses danseuses de barre verticale.
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