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Peur sur la ville

Réveillé tôt ce matin, j’enfourche mon vélo et me dirige vers la Corniche pour regarder le soleil se lever. Enfourcher mon vélo est toujours une joie, un rappel que la vie est facile.

Une jolie leçon aussi dans la mesure où le cyclisme est une activité dans laquelle les efforts produits nous permettent d’avancer. Plus on appuie dur sur les pédales, plus on ira loin.

Arrivé à hauteur du Monument aux morts de l’Armée d’Orient et des Terres lointaines, je m’arrête prendre quelques photos. Je suis surpris d’y rencontrer tout un groupe de touristes asiatiques, se prenant chacun en photo en imitant la pose de la statue. Puis vient le tour des photos de groupe.

Désireux d’aider, je me dirige vers eux pour leur proposer de les prendre en photo tous ensemble. J’essuie un refus. Cela m’a curieusement blessé. J’ai eu l’impression qu’ils craignaient que je me sauve avec leur téléphone sur mon vélo. Tant pis pour eux.

Je remonte sur mon vélo à l’affût du changement de couleurs des nuages et de leur reflet sur l’eau. Et c’est beaucoup plus sympa que de prendre en photos des touristes levant les deux bras.