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Prendre le taureau par les cornes

Certains panneaux invitent davantage à la réflexion que d’autres. C’est le cas de celui croisé au fin fond du Tarn. Il y était écrit : « DANGER TAUREAU – DÉFENSE D’ENTRER ».

Les faits divers regorgent d'attaques taurines si bien qu'il est angoissant d’imaginer ce qu’il a pu se passer sur ce terrain avant que son propriétaire ne décide d’y ajouter un tel panneau.

Nous sommes pourtant loin de Pamplona. Pas de courses de taureaux en vue. Loin aussi des arènes sanglantes des Corridas. Pas de taurillon, traumatisé par le meurtre de son père, qui couverait un désir de vengeance.

Mais pourquoi pas finalement ? Il est vrai qu’en tant que chien de garde, un taureau ça en jette. Cinq cents kilos de muscles, des cornes effilées prêtes à embrocher l’intrus, une vitesse de pointe de 50 km/h. C’est sacrément dissuasif.

Le seul souci, c'est que cela fonctionne uniquement avec les intrus portant du rouge.