Ras la casquette

De tous les objets que j’ai pu perdre dans ma vie, je pense que les casquettes figurent en bonne place.

Hier encore, une nouvelle a disparu.

Ça me rappelle la chanson des Petits Loups du Jazz que je chantais à la Kermesse du CE2. Ça faisait :

« J’ai perdu mes chaussettes, j’ai perdu mes lunettes, j’ai tout perdu, j’ai tout perdu, j’ai même perdu ma tête. »

Or perdre une casquette est handicapant, particulièrement lorsqu’on commence à sentir sur le haut de son crâne une texture inquiétament proche de celle de la peau.

Avec une casquette sur la tête, je me sentais comme le personnage central d’un film de Woody Allen. Sans, je crains de bientôt ressembler à M. Propre.