Sale dépavée va !

Marre d’avoir trop chaud l’été ? Vous n’êtes pas les seuls.

Face à l’immobilisme des pouvoirs publics, les citoyens du monde entier commencent à se saisir du problème. Le mouvement Depave a débuté à Portland en 2008 et se fait imiter un peu partout dans le monde depuis.

Le béton chaud et lisse qui réfléchit la chaleur ? C’est so 2000. À l’instar des soixante-huitards, ils dépavent peu à peu leur ville dans le but d’y réintégrer de la verdure. Les partisans de cette cause en vantent les nombreux avantages :

• Une meilleure infiltration des eaux
• La réapparition de plantes endémiques
• Le retour de la faune sauvage dans les milieux urbains
• La création d’ilots ombragés permettant de faire descendre la température estivale

Cette nouvelle mouvance, ravie de la traction qu’elle est en train de créer à travers le monde, demande maintenant à être soutenu officiellement par les autorités. Cela commence mollement. Les initiatives sont bienvenues et louables mais cela va trop lentement à mon goût.

Londres encourage ses habitants à débitumer leurs jardins. Louvain intègre des règles de végétalisation dans la rénovation de certains de ses quartiers. Le gouvernement français alloue un budget à des projets de végétalisation.

En 68, les manifestants clamaient Sous les pavés, la plage. Il est temps de remettre ce slogan au goût du jour.

Pourquoi pas Sous les pavés, la vie ?