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Toujours le même train-train

Florilèges des pensées qui ont traversé mon cerveau en cette escapade normande. Attention aux sidérodromophobes, ça va beaucoup parler de trains.

  • Oui, je suis cette horrible personne qui mange un sandwich aux œufs durs dans une rame de TGV. Mais avec sa purée de carotte au cumin, il est tellement bon que je m’en fous. Your loss.
  • Quel gâchis que de ne pas s’autoriser la pleine mesure d’un éternuement. Ce qui devrait être un orgasme nasal se transforme en pet foireux.
  • Promenade parisienne. L’impression de remonter mes souvenirs au fil de mes pas. Ici, un message qui m’a fait rire, là un appel touchant, plus loin un baiser échangé. Je marche le sourire aux lèvres. Ça me fait du bien de revivre cela.
  • Contraste saisissant entre les infrastructures cyclistes marseillaises et parisiennes. Ce n’est pas compliqué, vous me direz, elles sont presque inexistantes dans la Cité phocéenne. Quel plaisir de rouler sur un béton lisse, sur des pistes suffisamment larges pour pouvoir circuler à deux sans craindre de se faire tailler un short. Si vous ne voulez plus d’Hidalgo à la capitale, serait-il possible de nous l’envoyer dans le Sud ?
  • Annonce prévoyante de la RATP en ce jour de match XV de France – All Blacks au Stade de France : « Pour vous épargner de longues files d’attente, nous vous conseillons d’acheter votre billet de retour dès maintenant. »
  • Un chanteur de métro entame une version de Besame Mucho à la guitare. Le couple assis en face de moi s’exécute.
  • J’aime observer la joie du type qui vient de réussir à sortir du RER alors que les portes se refermaient devant lui. À la vue de son sourire sur le quai, il va passer une bonne journée.