1 min read

Une victoire à la Pyrrhus ?

À l’annonce des résultats, un air de soulagement traverse son visage. Contrairement à ce qu’annonçaient les sondages, le barrage républicain a tenu encore une fois. L’extrême droite ne va pas être le premier parti politique de France.

Pourtant, son inquiétude demeure.

À peine élus, les responsables des factions politiques se déchirent déjà : « nous ne nous prêterons à aucune coalition des contraires », « pour nous, il n’y aura ni coalitions, ni compromissions ». Peu sont ceux à appeler au dialogue et au débat d’idées.

Il regarde les chiffres avec consternation. Le NFP est effectivement le parti politique majoritaire, avec 182 sièges, devant la formation macroniste Ensemble avec 168 mais son regard est attiré par la droite du Parlement. N'oublions pas que de 7 sièges en 2017, l'extreme droite est passé à 89 en 2022, puis 143 deux ans plus tard. L’avance de ce parti semble inexorable. Et leurs responsables le savent bien.

MLP, avec son sourire carnassier, se gausse : « La marée monte, elle n’est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter, et par conséquent, notre victoire n’est en réalité que différée. »