Vague humaine

Je me tiens dans un goulot d’étranglement. En face de moi, un rocher légèrement trop haut pour parvenir à le descendre confortablement. C’est le seul point de passage pour descendre du refuge, aussi suis-je le témoin privilégié d’un curieux phénomène.

Chaque randonneur qui passe fait le même geste.

Au moment d’effectuer le petit saut vers le bas leur permettant de franchir le rocher, leurs bras montent vers le ciel.

C'est comme assister à la ola la plus lente du monde.