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Vos billets SVP

Aujourd’hui, rendons hommage à une profession ignorée la plupart du temps, voire conspuée en période de grève, d’intempéries, etc. : les contrôleurs de train. Ou le « personnel d’accompagnement du train » comme les appellent nos voisins belges (Ils sont vraiment sympas ces belges. Dommage qu’ils aient un accent pourri.)

En véritable hôte.sse de terre, ils partagent avec leurs collègues aériens un joli costume. Ils se rendent quotidiennement aux quatre coins de la France, généralement à plus de 300km/h. Je suis sûr qu’à force de toujours fréquenter les mêmes lignes, ils doivent connaitre chaque vache croisée par son prénom.

Les plus aventuriers d’entre eux se rendent dans les pays limitrophes desservis par la SNCF. D’autres se cantonnent à un réseau régional pour pouvoir rentrer dormir chez eux tous les soirs.

Cela doit être un métier curieux à exercer. Ils sont le visage d’une organisation honnie par la population générale et sont en charge de faire en sorte que les règles édictées dans les bureaux soient respectées dans les trains. Ils donnent des amendes aux usagers qui sont en infraction. Entre nous, ces amendes sont nettement moins bonnes que celles que l’on trouve dans le marzipan.

Tous ne sont pas à loger à la même enseigne. On en trouve des blagueurs, des fins psychologues, des qui font la gueule. La plupart parviennent à garder une part d’humanité mais on croise parfois des contrôleurs très heureux de se saisir du micro pouvoir qui leur est confié et devenir tyranniques.

Les contrôleurs sont les premiers à ramasser la colère des passagers qui voient leurs plans contrariés par un problème de train. Ils sont également livrés à eux-mêmes par leur hiérarchie dès lors qu’il s’agit de proposer des alternatives à ces mêmes passagers.

C’est finalement un métier passé constamment en équilibre. Comme s’ils avaient passés trop de temps à essayer d’avancer dans un train qui hoquette sur les rails.

Une véritable déformation professionnelle.