Y'a plus d'saison
La problématique de vivre dans un endroit où l’on est en short dès le mois de février, c’est qu’avec le beau temps et la chaleur, reviennent les moustiques. Mon sang doit encore être gorgé des agapes de décembre, des galettes de janvier et des crêpes de février. Un cocktail explosif pour un moustique qui sort d’hibernation !
Je devrais me sentir flatter devant tant d’attention. Me dire qu’ils ont bon goût de venir me rendre visite. En tant que gourmand empathique, je comprends leur soif de sucre. Mais c’est trop tôt. Ce n’est pas normal de devoir ressortir la citronnelle et d’autres dispositifs malodorants anti-insecte volants. En février, un appartement du sud doit sentir le mimosa.
Le pire dans l’affaire, c’est que les pharmacies ne sont pas prêtes au retour de ce fléau. Demander de l’Apaisyl en pharmacie au mois de février, c’est comme demander un remède antigastro en plein mois de juillet. On récolte un regard semi-amusé, semi-apitoyé et on s’entend dire que les stocks sont vides.
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